L’hypopnée est l’un des troubles du sommeil les plus fréquents. Il se caractérise par une respiration faible pendant de courtes périodes de la nuit. L’hypopnée provoque des ronflements ainsi que des réveils réguliers. Cela peut entraîner des symptômes gênants, notamment liés au manque de sommeil.
Dans cet article, découvrez ce que vous devez savoir sur l’hypopnée respiratoire.
Quelle est la différence entre une hypopnée et une apnée ?
L’hypopnée est souvent confondue avec l’apnée du sommeil. Et pour cause, ces maladies sont très similaires. Tandis que l'apnée se caractérise par des arrêts complets de la respiration, l’hypopnée se manifeste par l’obstruction partielle des voies aériennes et la réduction du flux respiratoire. Ainsi, l’amplitude respiratoire baisse de 10 à 50 %.
Les symptômes de l’hypopnée sont quasiment identiques à ceux de l’apnée respiratoire.
Quels sont les symptômes de l’hypopnée du sommeil ?
Les symptômes de l’hypopnée respiratoire sont notamment :
- Des ronflements
- Des réveils fréquents au cours de la nuit
- Un sommeil non réparateur
- De la fatigue au réveil et pendant la journée
- Des maux de tête et de l’irritabilité
Comment éviter l’hypopnée du sommeil ?
Si vous êtes sujet à des ronflements et pensez faire de l’hypopnée respiratoire, il existe quelques habitudes à adopter :
- Éviter de dormir sur le dos, car cette position gêne la respiration
- Toujours utiliser un oreiller et éviter de dormir à plat
- Manger léger le soir et éviter l’alcool au dîner
Dans de nombreux cas, ces seules habitudes permettent de diminuer, voire de régler le problème. Néanmoins, si vos symptômes ne s’atténuent pas malgré cet effort, il est temps de consulter.
Quand consulter un médecin pour l’hypopnée respiratoire ?
L’hypopnée du sommeil se caractérise par des ronflements et par une diminution nette de la respiration. Cependant, comme nous l’avons mentionné, la plupart des personnes atteintes ne le savent pas. Aussi, beaucoup ne s’en rendent compte que tardivement.
Si vous pensez être atteint d’une hypopnée respiratoire, il est recommandé de consulter votre médecin traitant dès maintenant. De toute manière, les symptômes de fatigue inexpliquée et de réveils nocturnes nécessitent un avis médical. En effet, ces troubles pourraient être liés à une autre pathologie.
Comment se passe l’examen de l’hypopnée du sommeil ?
Dans le cas où votre médecin suspecte l’hypopnée respiratoire, il pourra vous rediriger vers un médecin spécialiste. L’enregistrement du sommeil constitue le seul moyen de diagnostiquer ce type de pathologie. Aussi, en premier recours, une polygraphie vous sera généralement prescrite. Elle est réalisée à domicile et permet de dépister les troubles respiratoires du sommeil.
Néanmoins, il peut arriver que les résultats de la polygraphie ne soient pas concluants. Dans ce cas, vous devrez vous rendre dans un centre spécifique ou à l’hôpital. Ainsi, vous serez amené à passer une polysomnographie, afin que les médecins puissent étudier votre sommeil en profondeur.
L’examen dure toute la nuit et permettra aux médecins d’analyser vos cycles de sommeil. Ils pourront déterminer si vos cycles se déroulent normalement ou sont interrompus par l’hypopnée respiratoire. Pour cet examen, il est conseillé d’amener tout ce dont vous avez besoin pour la nuit et le lendemain.
Quels sont les traitements pour l’hypopnée du sommeil ?
Si les examens permettent de déceler une hypopnée du sommeil, un traitement adapté vous sera prescrit. Le traitement dépendra des résultats de la polygraphie, des données de l’examen clinique ainsi que de vos antécédents et votre situation de santé.
Les traitements de l’hypopnée sont principalement représentés par la PPC (ventilation nocturne par Pression Positive Continue) et l’OAM (Orthèse d’Avancée Mandibulaire).
Vous l’aurez compris : si l’hypopnée n’est pas un trouble alarmant, il est préférable de consulter. En effet, un traitement adapté pourrait considérablement améliorer votre quotidien. Demandez toujours conseil à votre médecin traitant.